.
Depuis l’ouverture du centre culturel Dar Al Maghrib, Montréal peut maintenant se vanter de posséder son « Petit Maroc ».
Ce nouvel espace interculturel, situé à l’intersection des rues Berri et Viger, ouvre une véritable fenêtre sur la culture marocaine tout en favorisant un dialogue avec l’ensemble de la communauté québécoise. Conçu par la firme ACDF, le bâtiment présente une audacieuse fusion entre les plus pures traditions marocaines des riads et le modernisme architectural québécois.
Ce centre culturel est doté de salles multifonctionnelles, d’un centre de documentation, d’un espace d’exposition, de salles de classe et d’un salon typiquement marocain pour accueillir diverses formes de réunions.
À noter que selon les dernières statistiques de l’Ambassade du Royaume du Maroc au Canada, près de 100 000 Marocains résident actuellement au pays, dont 80 % au Québec.
Quelques faits notables sur la conception du bâtiment:
Les mosaïques de céramique:
Présentes sur tous les niveaux du centre culturel, les mosaïques de céramique ont été fabriquées directement à Casablanca par des artisans locaux, puis assemblées à Montréal par ces derniers. Les architectes du projet tenaient à assurer l’authenticité du décor afin de ne pas exhiber un mince pastiche de l’art marocain.
La présence de moucharabieh:
Fréquemment utilisé dans l’architecture des pays arabes, le concept du moucharabieh servait traditionnellement à la ventilation passive d’un bâtiment tout en filtrant l’entrée de lumière naturelle. Dans ce cas-ci, le grillage métallique perforé camouffle un bureau de l’institution et quelques éléments mécaniques.
Le salon typiquement marocain:
La splendeur et l’authenticité des détails de construction du salon marocain tranchent radicalement avec le design plus épuré du reste du bâtiment. Le chargé de projet, Louis-Philippe Frappier, s‘est rendu directement au Maroc pour dénicher l’inspiration nécessaire lors de la conception de l’édifice.
.
.