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« Il fait chaud dans le métro ».

On se rappellera longtemps de cette vidéo parodiant la première campagne de pub du métro de Montréal. Une vidéo qui avait été mise en ligne en 2010 alors que Projet Montréal critiquait la décision de la STM de rejeter l’idée de climatiser ses futures voitures de métro Azur.

Et c’est vrai qu’il fait parfois très chaud dans nos souterrains, particulièrement en hiver avec nos gros manteaux. La température peut parfois atteindre 32°C dans certaines stations, selon des tests effectués par l’Agence QMI en 2012.

Cette chaleur est évidemment produite par les voitures de métro elles-mêmes, mais également par l’éclairage du réseau, les usagers du service, les systèmes mécaniques… Bref, les sources sont nombreuses.

Mais non seulement cette chaleur est désagréable pour l’usager, elle n’est également aucunement récupérée pour un usage alternatif, comme chauffer des bâtiments.

Une idée farfelue ? C’est pourtant ce que le plus vieux métro du monde, celui de Londres, tentera de faire sous peu avec la mise en place d’un projet-pilote très inspirant.

Le concept est simple: rediriger la chaleur dégagée par les systèmes électriques du London Underground vers le réseau d’une petite entreprise locale de production d’énergie baptisée Bunhill Energy Center. Cette dernière alimente déjà près de 700 domiciles grâce à son réseau de chauffage plutôt novateur, comme vous pouvez le constater ici :

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La subvention entourant ce projet-pilote permettra au Bunhill Energy Center d’élargir son réseau afin d’aller rejoindre 500 nouveaux clients d’ici les prochaines années.

De leur côté, les autorités municipales vantent cette nouvelle stratégie comme étant une solution concrète pour aider les familles à réduire significativement leur facture de chauffage.

Pas fou comme idée. Réaliste pour Montréal? Pourquoi pas avec les nombreux bâtiments longeant nos 4 lignes de métro!?

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Pour plus de détails:

http://www.london.gov.uk/media/mayor-press-releases/2013/11/waste-heat-from-the-tube-will-help-to-warm-hundreds-of-homes

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On apprenait récemment que le groupe UTILE (Unité de travail pour l’implantation de logements étudiants) souhaitait récupérer partiellement l’Îlot Voyageur pour la convertir en coopérative de résidences étudiantes.

Leur projet en est toujours à ses premiers balbutiements, mais voici tout de même un superbe concept immobilier londonien qui pourrait peut-être alimenter la réflexion entourant le développement de leur idée.

Baptisé le Scape, ce complexe peut accueillir annuellement plus de 600 étudiants dans un quartier situé à l’est de la ville. Le concepteur Ab Rogers s’est inspiré du design ergonomique de cabines de trains pour concevoir ses étroites unités de 12,5 m2.  L’espace habitable est donc réduit au maximum, sans pour autant étouffer ses occupants étant donné la présence de larges fenêtres dans chaque unité et un mobilier blanc se fondant dans la pièce.

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Chaque salle du bâtiment présente un esthétisme sobre, dynamisé par l’ajout de couleurs vives, notamment intégrées au mobilier.

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En plus des microappartements, le complexe comprend deux restaurants où les résidents peuvent étudier ou simplement socialiser, ainsi qu’une salle de divertissement.

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Le Scape a été officiellement inauguré en septembre dernier.

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À voir également | Les impressionnants bureaux de Google à Londres

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Ce ne sont pas les idées créatives qui manquent ces dernières années pour réinventer l’expérience cinématographique. Le 3D s’est popularisé via les blockbusters, les Sud-Coréens tentent actuellement de propager le concept de l’odorama au grand public, un cinéma à vélo a vu le jour à Amsterdam… Et voilà qu’à Londres, on innove encore avec le Hot Tub Cinema!

Cette expérience urbaine a initialement pris son envol dans un modeste jardin privé du quartier de Stoke Newington. Quelques amis se sont réunis un week-end en ayant l’idée loufoque de rassembler de petites piscines gonflables ainsi qu’un écran géant pour une séance de cinéma en plein air. L’initiative s’est rapidement fait connaître dans leurs cercles d’amis et de plus en plus de cinéphiles se sont joints à ses séances nocturnes.

En constatant le succès de leur concept, les organisateurs se sont résolus l’été dernier à lancer l’expérience auprès du grand public en relocalisant l’évènement dans un endroit plus spacieux. Résultat? Des séances itinérantes de Hot Tub Cinema ont vu le jour sur des toits d’édifices de Londres, notamment au Netil360, où de grands classiques cinématographiques comme Top Gun ou Anchorman ont été projetés tout l’été. Un spécial « Halloween » sera organisé sous peu.

Selon les organisateurs, cette formule urbaine stimule davantage la socialisation comparativement aux salles de cinéma traditionnelles et rend l’expérience assurément très ludique. Il ne reste plus qu’à souhaiter à ces noctambules une météo clémente les soirs de projection.

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Depuis maintenant plus d’une décennie, Google inspire non seulement diverses entreprises liées au développement de l’univers virtuel, mais stimule également de nombreuses firmes architecturales partout sur la planète. C’est le cas de Penson qui a récemment eu l’honneur de dessiner les nouveaux bureaux de l’entreprise californienne à Londres.

Étendant ses tentacules dans plus de 70 villes sur la planète, notamment à Montréal, Google n’a que deux règles au moment d’ouvrir un nouveau bureau: le design des locaux doit absolument refléter la créativité, voire l’avant-gardisme, de l’entreprise et chaque décor doit être unique en son genre. C’est pourquoi les architectes engagés par Google doivent indéniablement repousser les limites de leur créativité pour impressionner leur client. Les seules caractéristiques similaires retrouvées dans la plupart des adresses de l’entreprise sont la présence accrue de couleurs vives, des peintures murales reflétant la culture locale et des salles de divertissement accessibles en tout temps.

Les nouveaux locaux de Google à Londres ne font pas exception à ces règles. Prenant place au 8e étage d’un édifice situé au cœur du Covent Garden district, l’espace affiche un modernisme désarmant qui semble tout droit sorti d’un décor de film de science-fiction.

Suivez le guide !

On sent une grande fierté britannique dès son entrée dans le lobby principal avec une série de drapeaux imprimés directement sur le mur. Des sofas aux formes et aux motifs variés ont également été dispersés dans la plupart des espaces, évoquant davantage un lounge d’hôtel plutôt qu’un simple bureau éclairé au néon blanc.

Chaque pièce présente un décor très coloré avec diverses textures murales. Les architectes souhaitaient démontrer que la motivation des employés passe non seulement par de bonnes relations de travail, mais également par des lieux conviviaux et stimulants.

Que ce soit pour un contexte plus formel ou plus décontracté, les salles de réunion ont été conçues pour maximiser le confort des occupants et pour favoriser le travail d’équipe ainsi que les réunions impromptues.

Les employés ont également accès à un gymnase, un studio de danse et même un jardin extérieur où ils peuvent cultiver leurs propres légumes, tout en ayant une incroyable vue sur Londres. Un espace idéal pour tenir un 5à7.

Finalement, les architectes ont favorisé l’utilisation de matériaux et de meubles recyclés pour décorer l‘environnement de travail.

Dire qu’il y a à peine quelques années, Google se résumait à une chambre de résidence universitaire et à un garage.

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VISUEL | Pour voir quelques photos du bureau de Montréal, cliquez ici

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 Crédits photo: PENSON / Rex Features

Difficile de ne pas se laisser inspirer cette semaine par le sujet de l’heure, les olympiades de Londres. Alors que les yeux de 204 nations sont tournés vers les compétitions sportives, les miens ne peuvent s’empêcher d’admirer la vasque olympique qui a pris vie vendredi dernier lors de la cérémonie d’ouverture. C’est plus fort que moi, parce que très sincèrement, je ne me rappelle pas d’avoir été tant épaté ces dernières années par un design aussi élégant et novateur pour ce symbole olympique par excellence.

Le génie qui se cache derrière cette plus récente mouture du flambeau géant est Thomas Heatherwick. S’étant démarqué au Royaume-Unis ces dernières années avec notamment le B of the Bang et le East Beach Café, le designer anglais de 42 ans a débuté la conception de la vasque londonienne deux ans plus tôt, soit en 2010, dans un endroit gardé secret. Seulement 5 personnes connaissaient réellement les détails du projet, car le comité organisateur de Londres tenait absolument à éviter les fuites pour créer une grande surprise au monde entier lors de la cérémonie d’ouverture. Le premier essai de la structure au stade n’a d’ailleurs eu lieu qu’une semaine avant les Jeux, durant la nuit, à l’abri des regards indiscrets.

Thomas Heatherwick

Dès les premiers balbutiements conceptuels, Thomas Heatherwick souhaitait se distancer de ses prédécesseurs: «  Nous étions conscients que les vasques s’élargissaient et grandissaient sans cesse à chaque olympiade, mais nous n’avons pas senti le besoin de surpasser ces derniers modèles ». Une décision judicieuse, à mon humble avis, pour éviter de tomber dans le piège de la démesure. Le défi ne résidait donc pas dans la taille du projet, mais plutôt dans sa forme et sa  symbolique. C’est pourquoi l’équipe Heatherwick s’était fixée comme objectif de représenter métaphoriquement la beauté de cette rare union planétaire où les nations se réunissent pour aborder autres choses que des dossiers politiques.

Mais ce qui différencie indéniablement la vasque londonienne des précédentes, c’est ce choix plutôt audacieux de ne pas simplement se contenter d’un « bol » suspendu en haut d’une tour. Le designer a plutôt opté pour un design interactif à travers lequel toutes les nations ont eu la chance de participer durant la cérémonie d’ouverture. En effet, lors de leur entrée dans le stade, chaque équipe sportive transportait une élégante pièce de cuivre, un « pétale de fleur », qui a été fixé à la structure principale de la vasque avant son ignition. Une fois tous installés, les pétales se sont enflammés et élevés verticalement, faisant apparaître sous nos yeux la fameuse flamme olympique qui brûlera durant les 2 semaines de l’événement.

Qu’adviendra-t-il de la structure à la fin des Olympiques? Et bien contrairement à plusieurs vasques du passé toujours campées devant leur stade respectif, cette « fleur métallique » sera quant à elle démontée laissant à chaque nation le plaisir de repartir avec son propre pétale cuivré en souvenir de Londres.

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À VOIR ÉGALEMENT | Voici quelques vasques olympiques des dernières décennies, à débuter par celle de Montréal en 1976:

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