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Au cours de ses 3 mandats, l’ex-maire de New York, Michael Bloomberg, a fait des pieds et des mains pour redonner à sa ville une échelle plus humaine.

De la création d’espaces publics à la piétonisation de Times Square, le New Yorkais reprend tranquillement sa place dans un paysage urbain largement dominé par la voiture depuis des décennies.

Cette récente vidéo du groupe Streetfilms résume d’ailleurs très bien le changement de mentalité en design urbain qui s’est implanté dans la Grosse Pomme sous l’ère Bloomberg:

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Ses efforts auront notamment contribué à l’éclosion d’une imposante communauté de cyclistes, stimulée par l’ajout de nombreuses bandes cyclables aux quatre coins de la ville. Selon de récentes statistiques, plus de 200 000 personnes1 utilisent dorénavant leur vélo au quotidien pour se déplacer sur l’ensemble des 400 kilomètres du réseau cyclable.

L’arrivée progressive de nouveaux adeptes favorise d’ailleurs de plus en plus la mise en place de diverses initiatives pour améliorer le quotidien des amateurs de vélo.

Le parfait exemple est celui de Bikestock, une entreprise de Brooklyn qui offre depuis peu des machines distributrices bien particulières.

De loin, on pense facilement avoir affaire à une banale distributrice de chocolat ou de boissons gazeuses. De près, par contre, on réalise rapidement qu’il n’y a pas que des trucs comestibles à l’intérieur.

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On y retrouve, certes, quelques barres tendres et de l’eau vitaminée, mais l’espace de vente est majoritairement réservé à des cadenas et diverses pièces pour réparer son vélo en cas de pépin.

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La distributrice est également accompagnée d’outils qui permettent de corriger, 24 heures sur 24, les problème de sa bécane.

Bikestock espère ainsi faciliter la pratique du vélo urbain.

Pour plus de détails sur l’entreprise: www.bikestocknyc.com

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Vous souhaitez cuisiner votre recette préférée, mais vous n’avez pas le temps de faire un détour à l’épicerie en sortant du bureau ? Pas de problème. Faites vos emplettes en voyageant en transport en commun !

C’est ce que propose le métro de Séoul, en Corée du Sud, pour simplifier le quotidien des utilisateurs du transport collectif. Au lieu de simplement patienter pour son prochain arrêt, il est possible d’acheter de la nourriture directement à bord de quelques voitures de métro, converties en épiceries ambulantes. On y retrouve divers produits, dont de la viande fraîche :

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L’offre alimentaire reste évidemment limitée, mais l’initiative dépanne assurément les gens pressés.

Génial, non !?

Imaginez une telle initiative dans nos souterrains montréalais, où vous pourriez vous procurer du pain frais via une petite boulangerie aménagée à l’intérieur de nos voitures de métro. L’offre n’entrerait pas directement en compétition avec les dépanneurs déjà présents dans les stations de la STM et rendrait certainement service aux Montréalais.

Une idée pratique, relativement simple à mettre en place, et qui offre un avantage supplémentaire à l’utilisation du transport en commun.

Hank Butitta en avait marre d’élaborer des projets universitaires qui tombaient rapidement dans l’oubli une fois la session terminée.

Pour sa maîtrise, le jeune étudiant en architecture de l’Université du Minnesota désirait plutôt travailler sur un projet concret et stimulant, qu’il pourrait bâtir de ses propres mains.

C’est pourquoi il décide d’acheter impulsivement, une semaine seulement avant la rentrée en classe, un vieil autobus scolaire sur le site de petites annonces classées Craigslist.

Son coût? 3000$. Son idée ? Transformer cet autobus en maison mobile!

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Le futur architecte a réussi à convaincre ses professeurs de maîtrise d’en faire son projet de session, et a obtenu l’autorisation de l’université pour garer son véhicule à proximité de l’école d’architecture.

En 15 semaines, un espace habitable de 21 m2 a été progressivement aménagé avec la complicité de ses professeurs. Hank Butitta a dessiné, fabriqué et installé six lits, un évier, une toilette et quelques tables.

Le résultat est franchement réussi !

A-t-il obtenu une bonne note pour la réalisation de cet audacieux projet universitaire ? L’histoire ne le dit malheureusement pas.

Chose certaine, l’étudiant semble bien fier d’exhiber son nouvel autobus et fait actuellement le tour des États-Unis avec quelques amis pour le tester.

Suivez son périple en cliquant ici.

Voyez également la vidéo de présentation de Hank Butitta:

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Comment transformer un simple banc de parc en un espace de lecture et de socialisation ? Tout simplement en y ajoutant un trombone géant.

C’est ce que démontre le projet Ruilbank, une petite intervention urbaine sur des bancs de parc d’Amsterdam visant à créer de nouveaux espaces de partage et de socialisation entre de purs étrangers.

La firme Pivot Design a simplement installé sur le mobilier urbain des trombones géants de couleur rouge pompier, sur lesquelles du matériel de lecture (magazines, romans, essais etc.) y a été attaché.

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Les passants sont ainsi incités à prendre quelques minutes de leur temps pour y lire le contenu, puis à le rattacher sur le banc de parc pour le prochain intéressé.

À visionner la vidéo ci-dessous, le résultat est bien concluant.

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Combinant l’art du tricot, la récupération et le design urbain, Tricotons la rue est une superbe initiative communautaire qui prendra officiellement forme ce jeudi, 18h, dans le Sud-Ouest de Montréal.

Grâce à des séances de tricotage organisées en plein air, au marché Atwater et dans une douzaine d’organismes communautaires, 300 citoyens de tout âge ont pu participer à la création d’une cinquantaine d’oeuvres artistiques éphémères, qui recouvriront les bancs du parc Garneau.

Plus de 300 vieux draps ont été découpés et réutilisés pour la conception de ces œuvres collectives.

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Voici donc une courte vidéo, réalisée par le documentariste Benoit Desjardins, portant sur le processus de création de Tricotons la rue

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Ce ne sont pas les idées créatives qui manquent ces dernières années pour réinventer l’expérience cinématographique. Le 3D s’est popularisé via les blockbusters, les Sud-Coréens tentent actuellement de propager le concept de l’odorama au grand public, un cinéma à vélo a vu le jour à Amsterdam… Et voilà qu’à Londres, on innove encore avec le Hot Tub Cinema!

Cette expérience urbaine a initialement pris son envol dans un modeste jardin privé du quartier de Stoke Newington. Quelques amis se sont réunis un week-end en ayant l’idée loufoque de rassembler de petites piscines gonflables ainsi qu’un écran géant pour une séance de cinéma en plein air. L’initiative s’est rapidement fait connaître dans leurs cercles d’amis et de plus en plus de cinéphiles se sont joints à ses séances nocturnes.

En constatant le succès de leur concept, les organisateurs se sont résolus l’été dernier à lancer l’expérience auprès du grand public en relocalisant l’évènement dans un endroit plus spacieux. Résultat? Des séances itinérantes de Hot Tub Cinema ont vu le jour sur des toits d’édifices de Londres, notamment au Netil360, où de grands classiques cinématographiques comme Top Gun ou Anchorman ont été projetés tout l’été. Un spécial « Halloween » sera organisé sous peu.

Selon les organisateurs, cette formule urbaine stimule davantage la socialisation comparativement aux salles de cinéma traditionnelles et rend l’expérience assurément très ludique. Il ne reste plus qu’à souhaiter à ces noctambules une météo clémente les soirs de projection.

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