Je ne sais pas si je réussirai à passer à travers les 24 heures d’architecture de Marseille, mais chose certaine, l’évènement promet.

Organisé par le Réseau des maisons de l’architecture de France, ce festival d’architecture contemporaine propose depuis ce midi de nombreuses projections documentaires, conférences, tables rondes et expositions regroupées sous une thématique très générique: « Désirs de ville ».

Ma plus grande surprise jusqu’à maintenant reste le site de l’événement, situé dans un ancien bâtiment industriel d’un quartier quelque peu reclus de Marseille. Parsemé de graffitis et d’art public, le lieu paraît très austère à notre arrivée, pour ne pas dire « trash », mais se révèle finalement d’une grande convivialité plus les heures passent. En voici un bref aperçu:

.

P1110315 copy

P1110362_ copy

P1110433 copy

P1110386 copy

P1110401 copy

P1110390 copy

P1110398 copy

.

Pourquoi avoir choisi Marseille pour la deuxième édition de cette biennale? Tout simplement parce que la ville a été nommée en 2013 « Capitale européenne de la Culture ». De multiples projets ont vu le jour pour l’occasion, incluant la création du superbe MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) signé par l’architecte Rudy Ricciotti. Les 24 heures d’architecture s’inscrivent ainsi dans la continuité de cette effervescence culturelle dont jouit la ville depuis plusieurs mois.

Important à mentionner: le Québec a réussi à se tailler une grande place cette année dans cette manifestation culturelle grâce à la participation de notre Maison de l’architecture du Québec (MAQ). C’est d’ailleurs ce qui explique ma présence en sol français ces jours-ci. La MAQ offre une superbe vitrine à nos designers et architectes en ayant réuni plus d’une quarantaine de projets liés à l’hiver québécois. Résidences privées, installations publiques éphémères, bibliothèques… Le Québec se trouve littéralement au cœur de l’événement.

.

P1110339 copy

.

Plus de détails à venir cette semaine dans ma chronique du Journal Métro…

 

Site web officiel de l’événement:

www.24harchi.org

Pour suivre la MAQ à Marseille:

www.maisondelarchitecture.ca/?cat=36

.

page24h

Il y a un peu plus de six mois, je dévoilais au grand public l’arrivée d’un nouveau festival d’architecture expérimentale à Montréal. Son nom: Bellastock.

Déjà implanté dans près de dix pays, dont la France, l’Espagne, le Mexique et la Chine, l’événement réunit annuellement des professionnels et des étudiants du milieu de l’aménagement du territoire pour la création d’un village écologique éphémère. L’objectif consiste à réfléchir au cycle de vie de certains matériaux qui pourraient être mieux exploités dans leur contexte local, tels que le bois et le plastique.

Les participants ont à peine quelques jours pour dessiner, bâtir et tester leur projet.

Bellastock se présente également comme une plateforme de socialisation et de partage d’idées créatives, valorisant la culture de l’expérimentation en design et en architecture. Une culture qui, malheureusement, reste trop peu exploitée dans nos institutions universitaires ces dernières années.

Eh bien après plusieurs mois d’attente, la première édition montréalaise, baptisée Re-Shack, s’est finalement tenue la fin de semaine dernière dans un secteur industriel du Sud-Ouest.

Les participants étaient conviés à revaloriser des rebus de constructions en bois (portes, contreplaqués, moulures, etc.) pour se construire des habitations temporaires.

.

© Marc-André Carignan
© Marc-André Carignan

.

Cette première édition a été couronnée de succès par ses organisateurs, qui confirment déjà un retour de l’initiative dans le même secteur l’an prochain.

 

Voici ma couverture photographique de l’événement:

 

À lire également | Nouveau festival d’architecture à Montréal

Crédit: Kimon Berlin
Crédit: Kimon Berlin

.

Comme je le mentionnais la semaine dernière dans ma chronique du Journal Métro, le gouvernement Harper s’objecte depuis l’Expo de Shanghai, en 2010, à ouvrir le portefeuille fédéral pour participer aux Expositions universelles.

La raison évoquée: le retour à l’équilibre budgétaire. On doit couper dans le « gras », et cette gigantesque vitrine mondiale n’est visiblement pas rentable à court et moyen termes pour le pays. Du moins, selon les conservateurs.

Mais à une époque où la compétitivité touristique est de plus en plus féroce à l’échelle mondiale, coupe-t-on au bon endroit? Je me pose sincèrement la question.

Si 130 pays jugent rentable leur aventure à l’Expo de Milan en 2015, pourquoi n’est-ce pas le cas du Canada? On estime tout de même que près de 20 millions de visiteurs déambuleront sur le site. Ce n’est pas rien! Difficile de croire que notre beau pays n’aurait pas pu tirer son épingle du jeu dans un tel contexte, surtout avec un peu de volonté et de créativité.

À une certaine époque [pas si lointaine], le Canada réussissait à attirer les regards lors de ces grandes manifestations culturelles. Pensons simplement à l’Expo 67 avec notre fameuse pyramide inversée. Ou encore, à Habitat 67 de Moshe Safdie qui, 47 ans après son apparition dans notre paysage urbain, reste toujours l’un des plus complexes résidentiels les plus novateurs et emblématiques de Montréal.

.

canada_pavilion_expo67_1_L

Expo_67_Habitat_67_002

.

Ces Expositions universelles ont été, sont et resteront probablement parmi les plus terrains de jeu les plus fertiles pour vanter au monde entier notre savoir-faire gastronomique, technologique et architectural. Pourquoi lancer la serviette?

**********

 

Voici plusieurs exemples originaux des pavillons qui se retrouveront à l’Exposition de Milan en 2015:

.

.

.

Comme je le révélais en avril dernier dans ma chronique du Journal Métro, la Corporation des Marchés Publics de Montréal (MPM) amorcera cet automne un important chantier (évalué à près de 4 M$) pour agrandir et revitaliser une partie de ses installations du marché Jean-Talon.

Au menu: aménagement de terrasses, verdissement et nouvel édifice de 10 000 pieds carrés qui accueillera notamment la SAQ du marché. On profitera également de ces travaux pour agrandir quelque peu le stationnement souterrain qui peine actuellement à répondre à la demande, particulièrement le week-end.

Eh bien, après plusieurs semaines d’attente, j’ai finalement réussi à mettre la main sur les premières images de ce vaste plan de revitalisation:

.

Print

Capture d’écran 2014-06-03 à 11.19.26

Qu’en pensez-vous?

 

.

 

 

Expo

.

Je vous avoue que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en me rendant, mardi dernier, au complexe Desjardins pour l’exposition Le Montréal du futur.

Chose certaine, j’étais fébrile.

Pour les amoureux d’architecture comme moi, cette biennale est devenue un rendez-vous quasi incontournable pour y découvrir les projets résidentiels, commerciaux et culturels qui façonneront [en principe] le visage de notre métropole dans un avenir plus ou moins lointain.

Mais qu’allait-on nous présenter cette année? Nous réservait-on quelques surprises?

Eh bien, oui. Ma première surprise a été de constater que, comparativement aux éditions précédentes, de nombreux projets exposés (en dessins ou en maquettes) ne sont pas que des rêves de promoteurs immobiliers ou de la Ville de Montréal. Des concepts qui pourraient peut-être, un jour, sortir de terre si les astres s’alignent.

Non, non. Plusieurs d’entre eux se trouvent déjà en chantier (ou sur le point de l’être) au centre-ville, dans le Sud-Ouest et un peu partout ailleurs sur l’île. C’est notamment le cas de la Tour des Canadiens, du 5e pavillon du Musée des beaux-arts et du complexe hôtelier Mount Stephen.

En voyant tous ces projets, on a enfin l’impression qu’un vent d’optimisme recommence à souffler sur Montréal après toutes ces années de cynisme politique et de déclin économique. L’administration Coderre a peut-être encore beaucoup de chemin à faire pour redonner à Montréal son statut de métropole incontournable, mais c’est tout de même une excellente nouvelle de constater que les grues se multiplient sur l’île.

Deuxième surprise à l’exposition, je suis tombé face à face avec le fameux îlot Voyageur de la rue Berri. On savait depuis l’an dernier que le gouvernement Marois prévoyait la construction d’un immeuble de 246 M$ pour ses fonctionnaires sur la partie sud du site, et que la partie nord avait été vendue au Groupe Aquilini pour y construire des logements. Mais on n’avait aucune idée de l’apparence que prendrait ce projet. Et bien voici la première esquisse:

Ilot

Honnêtement, je ne sais pas trop quoi en penser. J’ai d’ailleurs partagé l’image cette semaine sur Twitter pour obtenir votre avis, et je vous dirais que les commentaires se ressemblent beaucoup. C’est moche, c’est massif, mais au moins, on relancera enfin cet éléphant blanc.

Effectivement.

Dernière surprise: des projets dont j’ignorais l’existence (ou que j’avais tout simplement oubliés). Voici donc mes trois coups de cœur:

.

Îlot Balmoral (Provencher_Roy)

balmoral2-420x236

.

Comparativement à la plupart des projets résidentiels de l’exposition, l’Îlot Balmoral est sans contredit celui qui se démarque le plus par sa créativité et son audace. La « cassure » verticale et l’utilisation d’un rouge vif lui donne beaucoup de caractère.

950 Beaumont (Groupe Montoni)

3010-950BEAUMONT-1-472x472

Situé à proximité du boulevard de l’Acadie, ce concept de 30 M$ prévoit la conversion d’un bâtiment industriel des années 1970 en locaux professionnels. On y ajoutera également quatre étages, dont un réservé à une serre commerciale semblable à celle des Fermes Lufa. Ambitieux.

La nouvelle Maison Birks (Sid Lee Architecture)

MaisonBirks

Également du groupe Montoni, les détails de ce projet se font assez discrets. Par contre, le rendu graphique s’avère très vendeur. L’ajout d’une telle boîte de verre sur un édifice à valeur patrimoniale comme celui-ci ne risque pas de passer inaperçu au centre-ville.

.

Pour plus de détails sur l’exposition: Le Montréal du futur


Animation

.

Les Émirats arabes unis ne cesseront visiblement jamais de nous surprendre sur le plan architectural. Que ce soit avec les plus hauts gratte-ciel du monde, des stations de métro sculpturales démesurées ou des centres de ski intérieurs, les richissimes investisseurs de ce « Walt Disney architectural »  semblent avoir constamment ce besoin viscéral de marquer notre imaginaire collectif. Pour le meilleur… et pour le pire.

Cette fois-ci, par contre, je dois avouer être impressionné par la firme new-yorkaise REX, qui vient tout juste de dévoiler une innovation plutôt originale dédiée à deux tours jumelles d’une entreprise médiatique du secteur: un mur de parasols rétractables.

Mesurant près de 15 mètres de diamètre, ces parasols peuvent être déployés en seulement quelques minutes, telle une fleur qui bourgeonne au printemps. Les façades vitrées au sud de ces immeubles deviennent ainsi rapidement protégées du soleil, permettant de contrôler l’entrée des rayons lumineux.

.

DessinGIF_Interior

.

Le but? Réduire significativement la consommation d’énergie des édifices dans une région du monde où l’air climatisée fonctionne pratiquement 365 jours par année.

De plus, le soir venu, les parasols peuvent même se transformer en écran géant pour diffuser, en temps réel, la programmation télévisuelle de l’entreprise.

.

20140211094708_x1

.

Impressionnant, non?

Cette mosaïque de parasols n’est pas sans rappeler le concept du moucharabieh qui, traditionnellement dans l’architecture arabe, servait à la ventilation passive d’un bâtiment, tout en filtrant l’entrée de lumière naturelle.

Exterior-Sequence2

.

Pour plus de détails sur cette technologie: rex-ny.com/work/mhq

A-t-on développé une phobie de la couleur à Montréal ces dernières années?

Je pose la question en lien avec un récent article du populaire site web The Coolist qui m’a beaucoup fait réfléchir sur notre rapport à l’architecture contemporaine et à l’utilisation de couleurs vives dans notre tissu urbain.

L’article en question, intitulé Cities of Color: 10 Vibrant, Colorful Cities of the World, nous présente 10 villes sur la planète où la couleur est omniprésente dans divers quartiers, allant des murs d’édifices jusqu’à leur toiture. En voici quelques exemples:

.

.

Suite à la lecture de ce texte, je me suis mis à réfléchir à notre centre-ville, au nouveau Griffintown, à nos bibliothèques, à nos musées… pour finalement réaliser que la couleur reste bien souvent évacuée de notre architecture contemporaine. Du moins, des façades extérieures de la grande majorité de nos bâtiments sur l’île.

Prenons simplement en exemple ces édifices publics qui ont récemment fait leur apparition à Montréal:

Montage - Bâtiments Couleurs
(1) Bibliothèque du Boisé (2) Planétarium Rio Tinto Alcan (3) Maison du développement durable (4) Bibliothèque Marc-Favreau (5) Maison-des-Marins (6) OSM

Fades, n’est-ce pas ?

Mais pourquoi cette chromophobie ? Est-ce une mode ? Une question de goût ? Une question de coût?

C’est tout de même dommage, surtout lorsqu’on tient compte du caractère hivernal de Montréal. Lorsque les feuilles vertes disparaissent du paysage et que le ciel bleu se fait discret durant la saison des grands froids, un peu de couleur ne ferait certainement pas de tort pour apporter un petit côté ludique à notre ville.

Par chance, les murales et les projections vidéo se multiplient ces dernières années pour compenser cette absence de vie, voire de folie, en ville…

Pendant ce temps, les exemples colorés contemporains se multiplient dans plusieurs villes du monde. Pourquoi ne pas s’en inspirer, chers architectes?

.

sochi-2014-iceberg-skating-palace-designboom-01B

.

Avec une facture estimée à plus de 53 milliards de dollars, la pression est forte sur la petite ville de Sotchi pour couronner de succès ses Jeux olympiques.

Jusqu’à maintenant, l’image de l’événement international n’est pas très très glorieuse avec le village olympique qui est toujours en chantier, les dégâts d’eau dans les chambres d’hôtel des journalistes, les urinoirs aucunement connectés à la plomberie de certains édifices et les tringles à rideaux qui décrochent des murs. Bref, ça sent l’improvisation et la construction à la va-vite.

Mais au-delà de ces erreurs de parcours et de la corruption sur les chantiers, on doit tout de même reconnaître quelques bons coups du Comité olympique russe, notamment en ce qui concerne les principaux édifices qui abriteront les compétitions au cours des prochains jours.

L’une des plus impressionnantes réalisations est certainement la toiture du Palais de glace Bolshoï, exploité par la Fédération Internationale de Hockey sur Glace (IIHF).

Cet aréna de 12 000 sièges est couvert de plus de 38 000 lumières DEL scintillant sur Sotchi dès la tombée de la nuit. Tel un caméléon, la toiture peut changer de couleur à tout moment, et peut même afficher des images comme les drapeaux des diverses nations prenant part aux Jeux. Le spectacle visuel est à couper le souffle.

.

Capture d’écran 2014-02-06 à 15.47.36

Capture d’écran 2014-02-06 à 15.47.55

Capture d’écran 2014-02-06 à 15.48.10

Capture d’écran 2014-02-06 à 15.50.59

.

Et parlant de spectacle visuel, je ne pourrais passer sous silence celui du centre de patinage artistique surnommé Le Iceberg.

Son surnom provient évidemment de la forme de l’édifice, inspirée par les énormes blocs de glace qui ceinturent plusieurs régions de la Russie. Son design, signé GUP MNIIP mosproject-4, frappe l’imaginaire au premier coup d’oeil et deviendra probablement l’un des plus grands symboles des Jeux de Sotchi.

.

Capture d’écran 2014-02-06 à 15.50.31

IcebergSkatingPalace_EN-AU7954715312_1366x768

Capture d’écran 2014-02-06 à 15.50.46

.

Ce qui impressionne d’autant plus avec cet autre aréna de 12 000 sièges, c’est qu’il peut être complètement démantelé et transporté ailleurs en Russie où les besoins se font ressentir.

Une initiative futée pour assurer une seconde vie à ces installations olympiques… et une mince consolation pour les contribuables russes qui les ont probablement payées en double, voire en triple, avec tous les pots-de-vin qui semblent avoir marqué les chantiers de Sotchi.

D’ailleurs, pour en apprendre davantage sur ce côté sombre du village olympique, je vous conseille fortement cette excellente entrevue de Robert Frosi avec le reporter français Hervé Ghesquière :  Les Jeux à Sotchi… à quel prix?

 

À lire également | UN « MONT RUSHMORE » 2.0 POUR SOTCHI

Metro-Montreal-subway-620x250

.

« Il fait chaud dans le métro ».

On se rappellera longtemps de cette vidéo parodiant la première campagne de pub du métro de Montréal. Une vidéo qui avait été mise en ligne en 2010 alors que Projet Montréal critiquait la décision de la STM de rejeter l’idée de climatiser ses futures voitures de métro Azur.

Et c’est vrai qu’il fait parfois très chaud dans nos souterrains, particulièrement en hiver avec nos gros manteaux. La température peut parfois atteindre 32°C dans certaines stations, selon des tests effectués par l’Agence QMI en 2012.

Cette chaleur est évidemment produite par les voitures de métro elles-mêmes, mais également par l’éclairage du réseau, les usagers du service, les systèmes mécaniques… Bref, les sources sont nombreuses.

Mais non seulement cette chaleur est désagréable pour l’usager, elle n’est également aucunement récupérée pour un usage alternatif, comme chauffer des bâtiments.

Une idée farfelue ? C’est pourtant ce que le plus vieux métro du monde, celui de Londres, tentera de faire sous peu avec la mise en place d’un projet-pilote très inspirant.

Le concept est simple: rediriger la chaleur dégagée par les systèmes électriques du London Underground vers le réseau d’une petite entreprise locale de production d’énergie baptisée Bunhill Energy Center. Cette dernière alimente déjà près de 700 domiciles grâce à son réseau de chauffage plutôt novateur, comme vous pouvez le constater ici :

.

.

La subvention entourant ce projet-pilote permettra au Bunhill Energy Center d’élargir son réseau afin d’aller rejoindre 500 nouveaux clients d’ici les prochaines années.

De leur côté, les autorités municipales vantent cette nouvelle stratégie comme étant une solution concrète pour aider les familles à réduire significativement leur facture de chauffage.

Pas fou comme idée. Réaliste pour Montréal? Pourquoi pas avec les nombreux bâtiments longeant nos 4 lignes de métro!?

.

Pour plus de détails:

http://www.london.gov.uk/media/mayor-press-releases/2013/11/waste-heat-from-the-tube-will-help-to-warm-hundreds-of-homes

Le Parkroyal on Pickering est certainement l’un des hôtels les plus originaux que j’ai eu la chance de croiser lors de mon bref séjour à Singapour pour le World Architecture Festival.

L’hôtel vient tout juste d’ouvrir ses portes et je dois vous dire qu’il se démarque particulièrement du paysage urbain avec son architecture organique et ses nombreux jardins suspendus dans les airs.

Voici donc quelques photos issues de la petite visite privée qu’on m’avait organisée avec l’un de ses architectes de la firme singapourienne WOHA.

.

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

.

C’est un départ pour le World Architecture Festival!

Pour me suivre virtuellement dans ce grand périple journalistique, je vous invite à joindre mon réseau Twitter (@macarignan) et à consulter ce blogue au cours des prochains jours. Je publierai quelques articles et photos tout au long de l’événement.

Je vous rappelle que le World Architecture Festival accueillera du 2 au 4 octobre, à Singapour, des architectes-conférenciers du monde entier qui viendront partager leur vision et leur expertise sur diverses thématiques: la valeur économique et culturelle de l’architecture, le design urbain responsable, le rôle des architectes face aux changements climatiques et la densification des milieux urbains.

En espérant pouvoir recueillir de nombreuses idées novatrices pour inspirer le développement de notre paysage urbain montréalais…

Je vous laisse avec cette petite vidéo présentant Singapour sous son meilleur jour:

.

[vimeo https://vimeo.com/70779031]

 

 

Pour plus de détails sur l’événement:

www.worldarchitecturefestival.com

 

Un projet de journalisme indépendant encouragé par:

.

Logo supporteurs

 

Un ÉNORME merci à ces donateurs pour leur soutien dans cette aventure:

Anne-Marie Phaneuf

Anne-Sophie Harrois

Arnaud Bonnet

Audrey Favreau-Pinet

Catherine Desforges

Cathy Wong

Cédric Levasseur – Laberge

Élène Levasseur

Élizabeth Ryan

Kim Bergeron

Laurence M. Guérette

Lisa-Marie Lampron

Lyna Dahmani

Marc-André Poulin

Marianne Bigué Carignan

Martine Duquette

Maryse Gagnon

Nathalie Clément

Roberto G. Martinez

Stéphanie Gagnon

Sylvie Lavoie

Vincent Denault

Geneviève Lauzon

MRIFCE