Le Parkroyal on Pickering est certainement l’un des hôtels les plus originaux que j’ai eu la chance de croiser lors de mon bref séjour à Singapour pour le World Architecture Festival.
L’hôtel vient tout juste d’ouvrir ses portes et je dois vous dire qu’il se démarque particulièrement du paysage urbain avec son architecture organique et ses nombreux jardins suspendus dans les airs.
Voici donc quelques photos issues de la petite visite privée qu’on m’avait organisée avec l’un de ses architectes de la firme singapourienne WOHA.
Mon arrivée en sol singapourien a été marquée par LE symbole architectural de la ville, le Marina Bay Sands. Il s’agit d’un méga complexe de 8 milliards de dollars, vanté comme l’un des projets hôteliers les plus coûteux de l’histoire de l’architecture contemporaine.
Conçu par l’architecte israélo-canadien Moshe Safdie (concepteur d’Habitat 67 à Montréal), le complexe est divisé en trois tours identiques de 55 étages, reliées au sommet par ce qui s’apparente à… un bateau de croisière ! Un « bateau » surnommé le SkyPark pouvant accueillir jusqu’à 3 900 personnes via une série de restaurants, de bars et une longue piscine offrant une incroyable vue sur la ville de Singapour.
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Au total, le Marina Bay Sands compte 2600 chambres, 10 000 employés, 2 théâtres, 1 casino, 1 musée et de nombreux restaurants dirigés par de grands chefs internationaux.
Et le soir, le complexe sert de toile de fond pour un impressionnant spectacle lumineux extérieur, basé sur une trame sonore de musique classique. En voici un petit 30 secondes :
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Pour plus d’information sur l’architecture du complexe hôtelier, voici une petite vidéo dénichée sur Youtube expliquant en détails sa construction:
Je dois avouer avoir été agréablement surpris par l’efficacité du métro de Singapour. Pas que je doutais de leur expertise en la matière, mais disons simplement que ma première journée avec le système de transport en commun dans cette ville n’a pas été aussi facile qu’espéré… ce qui me faisait craindre le pire pour la suite des choses.
Essayer de trouver une station de métro à Singapour s’avère malheureusement un réel défi. On a beau avoir une carte de la ville en main, la signalétique du système de transport au niveau de la rue est carrément déficiente. J’ai parfois dû demander des indications à 3 personnes croisées sur mon chemin pour dénicher un seul édicule de métro. Ridicule.
Mais une fois sous terre, l’expérience est un charme.
Dès que l’on franchit les tourniquets, un écran plat nous indique le temps restant avant le passage des prochains trains. On sait donc en temps réel la vitesse à laquelle nous devons nous rendre sur le quai, ce qui peut parfois nous éviter de courir inutilement.
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Tableau indicateur dès les tourniquets du métro.
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Les stations [climatisées!] sont d’une propreté exemplaire. Pas un papier jonchant le sol, pas une trace de boisson gazeuse sur les quais. Il faut dire qu’il est interdit de boire ou de manger à l’intérieur des stations depuis 1987. Même la gomme à mâcher constitue une violation. C’est une question de propreté publique. Un peu sévère, me direz-vous ? Peut-être, mais le résultat est frappant.
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Oeuvre d’art à l’intérieur du métro.
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Toutes les stations croisées sur mon chemin comprenaient des escaliers roulants, ainsi que des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite et les parents avec une poussette. L’accessibilité universelle semble donc garantie dans les souterrains de Singapour.
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Sur chaque quai, on retrouve également des affiches indiquant non seulement les stations à venir, mais également la durée entre chaque arrêt. Une idée bien simple, mais pertinente pour aider les usagers à calculer le temps restant à leur trajet.
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Autre élément d’intérêt: des barrières anti-suicide. Dès que le train s’immobilise devant le quai, les portes s’ouvrent automatiquement, évitant ainsi de malheureux incidents pouvant ralentir le service (ex : suicides, objets échappés sur les rails, etc.). Les « erreurs » humaines susceptibles de provoquer des arrêts de service ont donc beaucoup moins d’impact annuellement sur l’ensemble du réseau.
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Bref, si ce n’était pas de la signalétique déficiente à l’extérieur du réseau souterrain, je donnerais pratiquement une note parfaite à la société gérant le système de transport, la SMRT.
C’est avec grand plaisir que je vous confirme officiellement mon départ pour le World Architecture Festival de Singapour en octobre prochain!
Ce rêve de journaliste indépendant se concrétisera grâce aux généreux donateurs de ma campagne de sociofinancement sur Indiegogo, mes partenaires médiatiques dans cette aventure (CIBL, Journal Métro, Radio-Canada et Baron Mag) ainsi qu’au ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée.
Je serai donc en mesure d’assister à ce grand happening international qui accueillera des architectes-conférenciers du monde entier, qui viendront partager leur vision et leur expertise sur diverses thématiques : la valeur économique et culturelle de l’architecture, le design urbain responsable, le rôle des architectes face aux changements climatiques, la densification des milieux urbains… Bref, des thématiques qui nous touchent directement en sol québécois.
Je me donne comme mandat d’aller recueillir des idées novatrices pour inspirer le développement de notre paysage urbain montréalais. Je vous partagerai le tout via les diverses tribunes médiatiques qui me sont offertes chaque semaine.
Les cinéphiles ont le Festival de Cannes; les geeks ont le CES. Les architectes, eux, ont le World Architecture Festival.
Cet événement accueillera de nombreux architectes-conférenciers du monde entier qui viendront partager leur vision et leur expertise sur diverses thématiques : la valeur économique et culturelle de l’architecture, le design urbain responsable, le rôle des architectes face aux changements climatiques, la densification des milieux urbains… Bref, des thématiques qui nous touchent directement en sol québécois.
Je sollicite donc, aujourd’hui, votre aide pour m’aider à réaliser un rêve de journaliste indépendant: aller couvrir cet événement d’envergure en octobre prochain à Singapour.
Mon but? Aller recueillir de nouvelles idées pour inspirer, voire influencer, notre développement urbain, en les partageant via les tribunes médiatiques qui me sont offertes sur une base hebdomadaire. Cette expérience unique au World Architecture Festival me permettrait également d’aller peaufiner mes acquis en assistant aux nombreuses conférences sur le site, et m’offrirait du même coup une chance inespérée de me bâtir un réseau de contacts international.
L’architecture et le design urbain ont tant d’impacts sur notre économie, la santé publique, le tourisme et notre qualité de vie qu’on doit y développer une plus grande sensibilité ces prochaines années.